ORIENT (ÉTATS LATINS D’)

ORIENT (ÉTATS LATINS D’)
ORIENT (ÉTATS LATINS D’)

La naissance des États latins d’Orient est la conséquence de deux des croisades organisées par la papauté pour la libération des chrétiens d’Orient. Au cours de la première croisade, des éléments de l’armée des croisés s’établirent successivement à Édesse (fin 1097), à Antioche (1098), à Jérusalem (1099) et finalement devant Tripoli (1102). En 1191, lors de la troisième croisade, le débarquement de Richard Cœur de Lion dans l’île de Chypre, pour châtier l’«empereur» byzantin de l’île, aboutit à la conquête de cette dernière.

Royaumes de Jérusalem et de Chypre, principauté d’Antioche, comtés d’Édesse et de Tripoli s’étaient constitués indépendamment les uns des autres. Baudouin de Boulogne avait occupé diverses forteresses de la région d’Édesse avant d’être appelé par le curopalate arménien Thoros à s’installer dans cette ville; il poursuivit ses conquêtes tantôt aux dépens et tantôt avec la collaboration des chefs arméniens établis dans la haute vallée de l’Euphrate. Bohémond de Tarente avait occupé Antioche au mépris de l’engagement pris envers l’empereur Alexis Comnène de rendre à l’Empire byzantin les places qui lui avaient appartenu, et il occupa aussi bien les territoires byzantins (Cilicie, Lattaquié) que des régions jusqu’alors soumises aux Turcs (la vallée de l’Oronte et le massif montagneux des deux côtés du fleuve). Godefroy de Bouillon avait été désigné par le conseil des barons et des prélats qui dirigeaient la croisade pour exercer la charge d’«avoué» du Saint-Sépulcre – reconnaissant par là que la Ville sainte serait la possession de l’Église de Jérusalem –, mais ses conquêtes sur la côte et dans l’intérieur, où Tancrède, conquérant de la Galilée, se reconnaissait son vassal, permirent à son frère Baudouin de prendre le titre de roi en 1100. Quant à Raymond de Toulouse, après avoir échoué dans ses tentatives de fonder une principauté en Syrie du Nord, puis en Philistie, il occupa Tortose et bâtit la ville de Mont-Pèlerin pour bloquer Tripoli que son successeur Bertrand contraignit à capituler en 1109.

Les princes d’Antioche tentèrent de regrouper la partie septentrionale des États latins en imposant leur suzeraineté à Édesse et à Tripoli, mais sans succès. C’est le roi de Jérusalem qui parvint à obtenir la vassalité du comte de Tripoli et, semble-t-il, des deux autres États, mais sans les incorporer à son royaume. Les Byzantins, de leur côté, cherchèrent à réoccuper Antioche et Édesse. L’empereur Jean Comnène, en 1137, dut se contenter d’un hommage de pure forme; son fils Manuel, en 1158, récupéra la Cilicie et obtint la soumission du prince d’Antioche. Mais, dès 1182, la décadence de l’Empire byzantin mit fin à cette dépendance qui avait valu à la principauté de profiter de la protection byzantine contre les musulmans.

Quant à la seigneurie de Chypre, conquise par Richard Cœur de Lion, elle fut cédée en 1192 par celui-ci au roi détrôné de Jérusalem, Guy de Lusignan, dont le frère et successeur obtint la couronne royale par concession de l’empereur Henri VI. Bien qu’il ait été plusieurs fois réuni au royaume de Jérusalem par une union personnelle, le royaume de Chypre en resta toujours distinct.

Expansion, maintien et reflux

C’est entre 1098 et 1119 que les trois États du Nord atteignirent leur plus grande extension: Alep, Shaizar, Homs, Harran sont menacés, et les campagnes menées par les atabeg , ou gouverneurs de Mossoul, pour reconquérir les terres occupées se soldent par des désastres. La terrible défaite infligée au prince d’Antioche à l’Ager Sanguinis en 1119, elle-même, ne semblait pas définitive. Mais l’atabeg Zeng 稜, devenu maître d’Alep, bloqua l’expansion latine. Il prit Édesse en 1144, et la deuxième croisade négligea les nécessités des États du Nord. Aussi, en 1149-1150, le fils de Zeng 稜, N r al-D 稜n, ramena la frontière antiochénienne sur l’Oronte et acheva la conquête du comté d’Édesse.

Le royaume de Jérusalem fut plus long à réaliser son expansion. La dernière place de la côte, Tyr, ne tomba qu’en 1124, lorsque déjà la Transjordanie et l’Arabie Pétrée avaient été occupées. Mais les Latins échouèrent dans leurs projets sur Damas, malgré le siège mis devant cette ville en 1128 et 1148. Le roi Amaury, à partir d’Ascalon, conquise en 1153, lança plusieurs campagnes en Égypte, mais ne put empêcher Saladin, lieutenant de N r al-D 稜n, de prendre possession de ce pays, puis de le réunir à Damas. Après plusieurs campagnes infructueuses, Saladin finit par écraser l’armée du royaume à Hattin (1187) et par conquérir tout le royaume, sauf Tyr, ainsi qu’une grande partie du comté de Tripoli et de la principauté d’Antioche.

Toutefois la troisième croisade (1188-1192) aboutit à la reconquête d’Acre et de quelques autres places, et contraignit Saladin à renoncer à éliminer les États latins que lui-même et ses successeurs durent accepter comme des éléments stables de l’équilibre politique du Proche-Orient: des trêves fréquentes intervinrent, tandis que chaque nouvelle croisade apportait des renforts qui permirent au royaume de Jérusalem et au comté de Tripoli de retrouver au XIIIe siècle la plus grande partie de leur ancien territoire. Le traité de Jaffa, en 1229, restitua Jérusalem aux Latins qui récupérèrent même, en 1241, la Galilée et la Judée. Mais la principauté d’Antioche, déchirée par une guerre de succession qui l’opposait à ses voisins arméniens de Cilicie, ne connut pas un relèvement comparable.

En 1244, les Khw rizmiens, mercenaires au service du sultan d’Égypte, reprirent Jérusalem et écrasèrent les Latins à Forbie; le royaume perdait définitivement Tibériade et Ascalon. La croisade de Saint Louis rétablit la situation. Mais, à partir de 1263, le sultan mamelouk Baïbars, redoutant une collusion entre les Francs et les envahisseurs mongols, qui avaient effectivement bénéficié de l’aide du prince d’Antioche (auquel ils avaient permis de réoccuper, entre autres, la place de Lattaquié), mena une vigoureuse campagne au cours de laquelle Antioche tomba (1268). En 1272, les États latins étaient réduits à une mince bande côtière. Et de nouvelles attaques, entre 1285 et 1291, mirent fin à l’existence de la principauté, du royaume et du comté de Tripoli: Acre tomba en 1291. Toutefois, l’île de Chypre échappa à la conquête mamelouke et connut même, au XIVe siècle, une période glorieuse: les Chypriotes occupèrent des places sur la côte d’Asie Mineure (Adalia, de 1361 à 1373; Gorhigos, de 1359 à 1448). Le roi Pierre Ier pilla Alexandrie en 1365. Mais le royaume, affaibli par une guerre contre les Génois qui occupèrent Famagouste de 1373 à 1462, fut envahi en 1426 par les Égyptiens et dut reconnaître leur suzeraineté. Les Vénitiens s’emparèrent du royaume en 1489; ils devaient en être chassés par les Turcs, malgré l’héroïque défense de Famagouste, en 1571.

Principautés, fiefs et seigneuries

Chacun de ces États avait été la création d’un baron qui avait installé dans la principauté qu’il avait fondée les chevaliers qui s’étaient attachés à sa fortune. Et chacun d’eux fit souche d’une dynastie, même Godefroy de Bouillon dont cependant l’héritage fut revendiqué par le patriarche Daimbert de Jérusalem: les chevaliers de son entourage assurèrent sa succession à son frère Baudouin de Boulogne. Et, à la mort de celui-ci, c’est son cousin Baudouin de Bourcq qui fut appelé à lui succéder. À défaut de descendants directs, on n’hésita pas à reconnaître le droit à la succession en ligne collatérale, et le droit des femmes à la succession au trône ne fut pas contesté, à défaut d’héritiers mâles. Elles transmettaient le titre royal, ou princier, à leur mari, qui le perdait si elles mouraient avant lui, en conservant seulement la régence pour l’héritier mineur.

C’est ainsi que la couronne passa de Baudouin II à sa fille Mélisende et à son gendre Foulques d’Anjou, puis à leurs fils Baudouin III et Amaury; et que le fils de ce dernier, Baudouin IV le Lépreux, eut pour successeurs ses deux sœurs, Sibylle, mariée à Guy de Lusignan (1186-1192), et Isabelle (1192-1205). Celle-ci apporta successivement le trône à Conrad de Montferrat, Henri de Champagne et Aimery de Lusignan, laissant des enfants de chacun de ces mariages. L’aînée, Marie apporta la couronne à Jean de Brienne, et leur fille Yolande à l’empereur Frédéric II (1125). Mais les barons prirent prétexte de ce que le fils de ce dernier, Conrad, n’avait pas pris possession du royaume à sa majorité (1243) pour lui substituer la seconde fille d’Isabelle, Alix de Champagne, et ses descendants, qui prirent le titre de «seigneurs du royaume». Et, quand la mort de Conradin (1268) eut permis à l’un d’eux, le roi Hugues III de Chypre, de relever le titre royal, une petite-fille d’Isabelle et d’Aimery vendit ses droits à Charles d’Anjou; ce dernier en profita pour occuper Acre de 1277 à 1286.

À Édesse, Baudouin Ier et Baudouin II se succédèrent avant d’hériter du trône de Jérusalem, et la famille de Courtenay les remplaça. À Tripoli, les descendants de Raymond de Saint-Gilles conservèrent le comté jusqu’en 1187 et eurent pour successeurs Bohémond IV d’Antioche et ses descendants. Quant à la principauté d’Antioche, Bohémond de Tarente la laissa à son fils Bohémond II, au nom duquel Tancrède (1104-1112) et Roger (1112-1119) exercèrent le pouvoir. Sa fille Constance épousa d’abord Raymond de Poitiers (1136-1149) qui fut le père de Bohémond III (1163-1201), puis Renaud de Châtillon (1153-1160).

À la mort de Bohémond III, la principauté fut disputée entre son second fils Bohémond IV et le fils de son fils aîné, mort avant 1201, Raymond-Roupèn. Cette guerre de succession éprouva gravement la principauté et le royaume arménien de Cilicie qui soutenait Raymond-Roupèn. Bohémond IV finit par l’emporter et eut pour successeurs son fils Bohémond V (1233-1251) et son petit-fils Bohémond VI, comte de Tripoli jusqu’en 1275, mais dépouillé d’Antioche en 1268. Quant au royaume de Chypre, Guy de Lusignan le laissa à son frère Aimery; les descendants de celui-ci le conservèrent jusqu’en 1267, date à laquelle il passa à une branche cadette de la maison d’Antioche qui releva le nom de Lusignan. En dépit d’une tentative d’usurpation (de 1306 à 1310, par Amaury, sire de Tyr), d’un assassinat (celui de Pierre Ier, en 1369) et du renversement de Charlotte de Lusignan par son frère bâtard Jacques II (1460), la dynastie se maintint jusqu’à ce que la reine Catherine Cornaro se vît contrainte de céder l’île à la République de Venise.

Souverains héréditaires, les chefs des États latins étaient aussi des souverains féodaux. Ils jouissaient en général de domaines importants (le roi de Chypre possédait en propre toutes les forteresses de son royaume) et ils avaient concédé villes, châteaux et casaux (villages) à leurs vassaux. Ceux-ci étaient astreints à un service militaire très rigoureux; toutefois, le droit des filles à succéder au fief était reconnu, sous réserve du choix de leur mari par le seigneur. Barons et chevaliers parvinrent cependant à limiter l’arbitraire royal (qui fut l’une des causes de l’assassinat de Pierre Ier de Chypre par ses vassaux, en 1369): tout ce qui concernait le fief était de la compétence d’une haute cour qui parvint, au XIIIe siècle, à tenir les rois de Jérusalem en lisières. Pour rendre impossibles les révoltes de ses barons, le roi Amaury avait promulgué une «assise» faisant de tous ses arrière-vassaux les hommes liges de la couronne et leur permettant de se coaliser pour défendre l’un d’entre eux contre son seigneur, en recourant à la grève du service militaire. Les barons du royaume se servirent de ces dispositions pour résister à l’empereur-roi Frédéric II. Ils constituèrent une commune à Acre (comme on le fit à Antioche en 1193 et à Tripoli en 1287) pour déposséder le roi de son pouvoir, et parvinrent à enlever Tyr au bailli impérial en 1243.

La haute cour élabora un droit féodal consigné dans des recueils coutumiers: les Assises de Jérusalem , qui devinrent le code officiel du royaume de Chypre en 1369, et les Assises d’Antioche , qui furent adoptées par les Arméniens de Cilicie.

L’implantation des Latins

L’origine des Latins établis en Orient était variée: on devine seulement une prédominance des Normands de Sicile à Antioche et des Provençaux à Tripoli. Mais c’est le royaume de Jérusalem qui recueillit sans doute les colons les plus nombreux, en raison de l’attrait des Lieux saints. Les Latins restaient cependant une minorité. Dans les campagnes, où ils mirent sur pied un réseau défensif très dense par la construction de nombreux châteaux, la masse de la population continua à vivre selon le régime antérieur, sauf à appeler les colons indigènes dans les régions dépeuplées. Pratiquement, les villageois payaient au seigneur franc les mêmes redevances qu’à leurs maîtres musulmans ou byzantins. À Chypre, toutefois, les parèques , assimilés à des serfs, voyaient l’impôt public transformé en redevance seigneuriale; mais leur condition ne tarda pas à s’améliorer en raison de l’abondance des affranchissements, au XIVe siècle surtout. L’organisation de la communauté villageoise ne fut pas modifiée. Cependant, dans le royaume de Jérusalem, un certain nombre de «villes neuves» à population latine s’implantèrent au XIIe siècle.

Dans les villes, la population latine était plus nombreuse (à Jérusalem, on avait même chassé musulmans et juifs pour réserver la ville aux chrétiens, occidentaux ou orientaux). Les ports, notamment, attirèrent les marchands italiens ou provençaux qui s’y firent reconnaître des privilèges allant jusqu’à la constitution de comptoirs autonomes, véritables colonies ne relevant que des républiques marchandes, entraînant, parfois, toute la population latine et indigène dans des guerres intestines (telle la guerre de Saint-Sabas, à Acre, en 1257-1258). Les autres Latins, à l’instar des indigènes groupés en communautés bien distinctes, se réunirent en confréries dont certaines tinrent en échec l’autorité royale.

Celle-ci était d’ordinaire représentée par un vicomte (à Antioche, où l’élément grec était important, par un duc), qui présidait la cour des bourgeois, et par des officiers spécialisés.

Les Latins introduisirent aussi leur hiérarchie ecclésiastique, à la place de celle des Grecs (qui maintinrent à Chypre quatre évêques en qualité de vicaires des évêques latins). Deux patriarches (Antioche, Jérusalem), un archevêque indépendant (Nicosie de Chypre) présidaient à un réseau de métropoles et de diocèses latins. Mais aucun effort ne fut fait pour imposer le rite latin, ni même les dogmes de l’Église romaine, aux chrétiens indigènes qui purent maintenir leur hiérarchie propre et restèrent exempts des dîmes. Des monastères et des chapitres s’installèrent un peu partout, notamment pour desservir les sanctuaires visités par les pèlerins (Saint-Sépulcre, Bethléem, etc.).

Le service des pèlerins fut à l’origine de fondations originales. La communauté qui desservait l’hôpital de Saint-Jean de Jérusalem, destiné aux pèlerins latins, prit un essor considérable. Sa dotation comprit bientôt des seigneuries entières, en particulier celle du Crac des Chevaliers, et les Hospitaliers se trouvèrent entraînés à adopter un genre de vie leur permettant de mener des activités militaires. Par contre, les Templiers se formèrent spécialement en communauté pour assurer une protection armée aux pèlerins: la vie militaire fut dès l’origine associée à la vie religieuse. Et le réseau de leurs commanderies, étendu sur l’Orient et l’Occident, les amena à jouer un rôle bancaire, en facilitant le transport des espèces monétaires. Les deux ordres eurent bientôt leurs querelles; le Temple fut supprimé en 1311, cependant l’Hôpital devait poursuivre son rôle militaire à partir de l’île de Rhodes, occupée par lui entre 1309 et 1522.

Les États latins connurent une activité économique considérable. Le transport des pèlerins et l’acheminement du ravitaillement destiné à ces États attira les marchands italiens vers les ports syriens, libanais et palestiniens, où ils cherchèrent à se procurer les produits orientaux jusqu’alors accessibles essentiellement à Constantinople ou à Alexandrie. Antioche, Tripoli, Acre et Tyr devinrent d’importants entrepôts, en liaison avec Alep, Damas et même Mossoul. La chute des ports, que les Égyptiens détruisirent méthodiquement, eut pour conséquence le transfert de leur activité dans le port chypriote de Famagouste, relié au port arménien de l’Aïas, débouché du commerce de l’Asie mongole, ainsi qu’à Beyrouth et à Alexandrie: cette ville connut une prodigieuse fortune au XIVe siècle. Les États latins produisaient également des denrées très appréciées de l’industrie et du commerce occidentaux (coton, sucre, vins de Chypre, etc.) qui contribuèrent à leur assurer une réelle prospérité.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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